Après la vague de colère et d’incompréhension suscitée par les directives autoritaires de certaines directions, les nouvelles consignes commencent à apaiser les tensions …
La CFDT est fière d’avoir été l’acteur déterminant de ces ajustements nécessaires, et sera extrêmement vigilante quant à l’application de ces consignes dans toutes les directions.
Toutefois, de nombreuses situations restent non prises en compte. Les alertes des salariés mettent en lumière des difficultés persistantes. La CFDT poursuit donc les échanges pour une application souple et équitable.
Situations identifiées à ce jour en attente d’instruction :
Formules temps de travail :
- Temps plein sur 4 jours par semaine : n’auraient pas accès au télétravail, cette formule n’étant pas prévue dans le nouvel accord.
- Temps partiel (50%) : accès au télétravail limité à 2 formules temps de travail, alors que les salariés sur d’autres modalités n’ont pas accès au télétravail, et perdent leurs jours d’urgence.
- Temps partiel (60 à 99%) : le nombre de déplacements hebdomadaires sur site n’est pas pris en compte contrairement aux pratiques antérieures.
- Salariés DETI : certains salariés qui bénéficiaient de 2 jours de télétravail par semaine se verraient réduire leur forfait à 1 jour. D’autres sont limités à un jour de télétravail par semaine alors qu’ils ont le droit à un forfait annuel de 50 jours, qui avaient été prévus pour ajouter les jours d’urgence.
- Salariés ACR : Plus d’accès au télétravail pour les temps partiels entre 60 et 80%.
Jours de présence : souplesse à restaurer
Le message de plusieurs directions aux équipes est sans appel : « Soit vous venez le jour imposé, soit vous prenez un congé ! »
La CFDT comprend l’importance de la présence collective, mais certaines situations doivent permettre d’y déroger exceptionnellement :
- Urgences, situations d’aidance.
- Autres jours de présence imposés dans la semaine (déplacements, formations, …).
Les commissions de suivi de l’accord avaient pourtant confirmé cette souplesse !
Urgence et aidants : flexibilité essentielle
- Les jours de télétravail aidant et d’urgence devraient pouvoir être posés sans délai de prévenance et sans être soumis à la règle des deux jours de présence sur site.
- Les jours de télétravail aidant devraient être autorisés aux salariés dont l’activité le permet (notamment les temps partiel 50%, ACR < 80%, …)
Télétravail médical
La combinaison du télétravail médical avec d’autres dispositions (jours RQTH, jours de télétravail aidant, congés exceptionnels, accord Laffitte…), devrait permettre de retrouver la flexibilité de l’ancien accord.
Souvenons nous que ce nouvel accord doit offrir plus de souplesse !
Interprétations étranges
- Certains managers exigent que les jours d’urgence soient déduits du forfait télétravail, estimant à tort que leur utilisation doit correspondre strictement aux motifs d’urgence mentionnés dans l’accord. C’est faux ! Les jours d’urgence peuvent être utilisés comme le reste du forfait. Le motif d’urgence permet de les prendre sans délai de prévenance, la liste n’étant pas exhaustive.
- D’autres exigent que des salariés à temps partiel changent leur jour de repos pour respecter le jour de présence sur site. C’est inacceptable !
- D’autres directions imposent un roulement hebdomadaire du jour de présence manager ! Comment les collègues peuvent-ils s’organiser ?
Pourquoi ces restrictions ?
Ces contraintes imposées et leurs dérives d’interprétation détériorent les conditions de travail, alors que les salariés font déjà face à de multiples réorganisations, déménagements, allongement des temps de trajet, changement d’activités…
C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase : comment maintenir un équilibre vie pro / vie perso dans ces conditions ?
La CFDT est mobilisée pour vous !
Continuez à nous faire part de vos difficultés afin que nous puissions continuer à défendre vos intérêts et exiger une application équitable du télétravail.
Aujourd’hui, la CFDT attend de la direction qu’elle poursuive les ajustements qui s’avèrent nécessaires pour appliquer cet accord avec la souplesse promise !
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