Le nouvel accord télétravail, loin d’apporter clarté et sérénité, suscite déjà des controverses parmi l’ensemble des salariés. Clairement, la confusion règne !
Depuis la semaine dernière, suite à l’évidente rigidité de certaines directions et après le premier webinaire, les incompréhensions s’accumulent comme une pluie torrentielle.
Avec l’entrée en vigueur des nouvelles dispositions à partir du 1er avril, des enjeux cruciaux d’interprétation et d’application sont déjà constatés !
Délais de Prévenance Ignorés : Selon l’article 2.2.4.1, un délai de prévenance de 15 jours calendaires est prévu pour permettre une meilleure organisation. Ce délai est bafoué par l’imposition du jour de management le lundi, mercredi ou vendredi sans donner le temps nécessaire, créant ainsi stress et inquiétude.
Manager de Proximité Déstabilisé : Les directives difficiles à appliquer remettent en question l’organisation soigneusement établie par les managers avec leurs équipes, et désavouent le rôle crucial des managers de proximité.
Au cours des négociations, il était entendu que la détermination du jour sur site se ferait en concertation avec les équipes. L’article 5.3 promettait pourtant « des modalités d’organisation plus souples et agiles, offrant une variété d’options dans la gestion des jours sur site/télétravail ».
Innovation Managériale Déroutante : L’innovation aberrante de certains managers n’a pas de limite : changement du jour management sur site toutes les semaines….
Devant la colère quasi unanime des salariés, la CFDT a interpelé la direction lors de la séance de négociation du 25 mars 2025.
Il n’y aura pas de 2 jours imposés par le management. 1 jour est planifié par le salarié et 1 jour par le management : cela doit être fait avec souplesse.
Pour travailler en collectif il faut être présent sur site : lorsque qu’on vient travailler sur site, c’est pour travailler ensemble (réunions, ateliers …).
Concentrer sur les mardis et jeudis peut engendrer des problèmes de suroccupation des sites et places de parking. Il est légitime de proposer d’autres modes d’organisation pour favoriser les meilleures conditions de travail, mais tout le monde doit s’adapter.
Principe : Le vendredi sur site, ce n’est pas interdit, mais ce n’est pas systématique. On est d’accord pour ne pas imposer tous les vendredis. Il faut trouver un équilibre avec de la souplesse de part et d’autre.
Concernant le délai de prévenance : Le mois d’avril sera un mois d’étalonnage. On va laisser les équipes se concerter. Les directives ont été données et vont redescendre dans les prochains jours.
Mais lorsqu’il y aura des problèmes de place, il sera nécessaire de s’arranger pour s’étaler sur les différents jours de la semaine.
Compte tenu des explications fournies par le DRH, la CFDT attend une amélioration notable et rapide, proportionnelle au trouble créé !
En tant que signataire responsable, la CFDT souhaite retrouver l’esprit de la négociation dans l’application de cet accord sur le terrain.
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