La CFDT tient à saluer la réussite technique de cette migration, qui a mobilisé 150 personnes sur une semaine, comme exposé lors du CSEC de février consacré au suivi de la migration TOO.
Cependant, au-delà de cet accomplissement, de nombreuses difficultés persistent et pèsent lourdement sur les conditions de travail des équipes.

Nos collègues nous alertent sur plusieurs points critiques :
- Des équipes fortement impactées qui font face à une surcharge de travail croissante. Déjà en tension, les salariés doivent en plus assurer la formation de collègues dont les métiers évoluent, ce qui accentue leur manque de disponibilité. Certains collègues sont touchés à la fois sur TOO et SNCF (notamment les équipes de Blois et Chevaleret).
- Des délais anormalement longs pour l’obtention des pièces contractuelles, aggravés par la nécessité de passer par de multiples interlocuteurs pour obtenir les documents nécessaires.
- Des difficultés accrues dans la prise d’appels, générant stress et surcharge de travail pour les équipes concernées.
- Une insatisfaction grandissante des courtiers, partenaires clés, qui attendent un service fluide et réactif, aujourd’hui compromis par ces dysfonctionnements.
Face à cette situation, la CFDT demande des mesures concrètes et rapides :
- Le maintien, voire le renforcement, des effectifs dédiés afin d’accompagner durablement les équipes en difficulté.
- Une reconnaissance et une valorisation des salariés impliqués dans ce projet, qui ont dû redoubler d’efforts pour assurer la migration tout en gérant ses impacts.
- Des actions correctives immédiates pour fluidifier les processus et améliorer les conditions de travail des salariés impactés.

La CFDT attend des mesures rapides et efficaces de la direction pour remédier à ces dysfonctionnements et assurer un accompagnement digne des efforts fournis par les équipes.
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