A la suite des 3 séances de négociations NAO 2025, la direction a proposé aux organisations syndicales de départager 3 projets d’accord d’ici mercredi 26 février, ou de refuser ces accords. L’accord qui recueillera la majorité avec plus de représentativité se verra appliqué.

POURQUOI 3 ACCORDS ?

Lors des négociations, les organisations syndicales ont fait valoir un certain nombre de points de convergence, notamment une augmentation générale élevée et une prime de pouvoir d’achat. Elles ont également fait valoir des points de vue différents sur un certain nombre de thématiques. La principale différence réside dans la possibilité pour le salarié de réaliser plusieurs placements (PEE/PERECO) ou d’intégrer directement au salaire (sous forme de pouvoir d’achat immédiat) les résultats de cette NAO 2025.
En tenant compte des différents retours émis par les organisations syndicales, la direction a opté pour cette solution à 3 projets d’accord.

CE QUI EST COMMUN AUX 3 ACCORDS :

Plancher de 500€ pour les augmentations générales,
+ 1,20 % d’augmentation individuelle au 1er juillet 2025,
+ 0,40 % d’augmentation dans le cadre de l’accord GPEC et mesures CCN,
+ 0,15 % pour les primes exceptionnelles,
Revalorisation de la garantie minimale de rémunération portée à 27 000 €,
Augmentation de la valeur faciale des tickets restaurant, soit 11,50€ par ticket à partir du 1er avril,
Abondement de la passerelle CET vers PERECO en 2025 : 50 % d’abondement pour les 6 premiers jours,
70 % d’abondement pour les 7ème et 8ème jours, 90 % d’abondement pour les 9ème et 10ème jours,
Remboursement des frais de transports à 70% du 1er avril au 31 décembre 2025,
Forfait mobilité durable maintenu à 350 € pour 2025,
Engagement de négociation en 2025 : étude de positionnement et classification des métiers des
gestionnaires et augmentation d’1% de l’enveloppe intéressement sur 3 ans.

CE QUI DIFFÉRENCIE LES 3 ACCORDS :

EST-CE QUE LA CFDT EST PLEINEMENT SATISFAITE DE L’ATTERRISSAGE ?

NON ! Le niveau annoncé d’Augmentation Générale, ainsi que le plancher, sont insuffisants au regard du fort investissement des salariés du Groupe Malakoff Humanis tout au long de l’année 2024, et des multiples transformations subies.


CETTE ANNÉE, FACE À UNE PREMIÈRE PROPOSITION TRÈS INSUFFISANTE DE LA DIRECTION ET À SON INFLEXIBILITÉ, LA CFDT S’EST RÉELLEMENT POSÉ LA QUESTION DE POURSUIVRE CETTE NÉGOCATION DANS DE TELLES CONDITIONS !


Consciente des attentes légitimes des salariés d’une juste reconnaissance de leur engagement, la CFDT a finalement décidé d’aller au bout des négociations.

EST-CE QUE LA CFDT SIGNERA L’UN DE CES ACCORDS ?

La persévérance de la délégation de négociation CFDT a permis, au dernier moment, d’arracher à la direction un accord plus acceptable que sa proposition initiale : une augmentation générale proche de l’inflation avec un plancher et une prime permettant un soutien immédiat au pouvoir d’achat.
Face à trois propositions toujours insuffisantes, un choix crucial s’est imposé : accepter l’accord pour garantir la prime tant attendue ou refuser de signer, en privant tous les salariés du groupe de cette opportunité.
Une décision unilatérale conduirait à la réduction drastique du taux d’AG au profit de l’AI, ainsi qu’à la perte du plancher, de la prime, et de la passerelle CET vers PERECO.

FIDÈLE À SA MATRICE DÉMOCRATIQUE DE FONCTIONNEMENT ET APRÈS CONSULTATION DE SES ADHÉRENT.E.S,
LA CFDT MALAKOFF HUMANIS SERA SIGNATAIRE DE L’ACCORD NUMÉRO 3.