Les élus CFDT ont voté favorablement à la résolution concernant le projet d’évolution de l’organisation du service de santé au travail. 

Ils considèrent que ce service, pour être pleinement au bénéfice des salariés, requiert de l’autonomie de prescription ainsi que des moyens humains supplémentaires.

Résolution votée en instance :

Les élus du CSE CENTRAL sont sollicités aujourd’hui dans le cadre d’une information-consultation sur le projet de sortie d’agrément du service santé au travail autonome pour les sites de Blois, Saran, Olivet et sites rattachés. 

Par cette résolution, les élus du CSE central expriment que la santé et la sécurité au travail sont des enjeux cruciaux et qu’ils ont pour mission de veiller à la protection des salariés du groupe.

Pour les élus du CSE central, la présence de médecins en interne est un véritable atout pour notre groupe. L’expérience démontre que la proximité et l’attention apportée à la santé des salariés par les services de santé interne ont permis un suivi adapté et personnalisé, répondant aux besoins spécifiques de chaque situation.

La présence d’un médecin du travail lors des discussions sur le DUERP et lors des réunions de la CSSCT est essentielle pour assurer une évaluation plus précise et plus juste des risques professionnels et la définition des mesures de prévention.

Les élus du CSE central alertent sur les conséquences du transfert de la prise en charge des salariés vers des services interentreprises et redoutent que ce transfert dégrade la santé, le suivi médical, le rétablissement des salariés et plus généralement les conditions de travail.

Par ailleurs, les élus du CSE central interrogent la direction sur les raisons pour lesquelles les médecins du travail recrutés ne restent pas en poste. Les difficultés de recrutements sur un marché de l’emploi en tension ne peuvent pas tout expliquer. L’indépendance des médecins au sein du groupe serait-elle la victime d’une politique sociale de plus en plus exigeante en termes de productivité ? Les conditions dans lesquelles ils exercent leur activité au sein de notre groupe ne les incitent-ils pas à le quitter ?

Cela pose la question de leur véritable niveau d’autonomie par rapport à la Direction des Ressources Humaines (par ailleurs, leur Direction de rattachement). Les élus demandent à ce que ce point soit clarifié.

De plus, l’absence de médecin en interne a également des conséquences négatives sur l’activité de nos collègues infirmières. L’impact de ce projet sur les conditions de travail de ces personnels doit également faire l’objet d’une attention particulière dans le cadre de cette consultation.

La direction doit préciser les éléments permettant la transition de cette sortie d’agrément des services de santé au travail du bassin orléanais et Blaisois. Dans cette optique, les élus du CSEC demandent à la direction d’y associer les CSSCT.

Parce que le Service de Prévention et de Santé au Travail Autonome est un véritable atout pour la santé de nos collègues et pour le groupe, les élus du CSE central souhaitent qu’une réflexion approfondie soit menée pour identifier des solutions alternatives visant à pérenniser et renforcer la qualité de service médical, notamment sur le délai et le traitement uniforme des demandes de rendez-vous de l’ensemble des salariés.

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