Lors du CEC central du 11 et 12 décembre 2024, la résolution suivante a été votée à l’unanimité :

Les élus du CSE Central ont examiné le projet de réorganisation des équipes dédiées à l’activité Energie Mutuelle, à la suite de la perte de l’appel d’offre du régime des Industries Electrique et Gazières, lequel représentait près de 90% de son activité. Ce projet, présenté par la direction les 20 et 21 novembre 2024, décrit des changements importants pour 42 salariés.
La sauvegarde de l’emploi des salariés du groupe en général et de ceux d’Energie Mutuelle en particulier est une priorité absolue pour les élus du CSE central. Elle l’est d’autant plus que les salariés d’Energie Mutuelle, dont l’expertise est reconnue, n’ont jamais failli à leur mission et font preuve de dignité face un évènement dont le risque a été manifestement mal maîtrisé. Sur ce point, on peut s’interroger sur l’absence totale de diversification de l’activité de la mutuelle et de moyens, l’exposant ainsi à une quasi-disparition. Alors que, par ailleurs, la diversification des activités et des réseaux de distribution est présentée comme une solution miracle à tous les problèmes auxquels sont exposés les groupes de protection sociale.
Concrètement, les salariés d’Energie Mutuelle seront transférés vers un métier qu’ils n’ont pas choisi alors qu’ils méritent que soit pris en compte leurs besoins individuels, leurs compétences propres et leur projet professionnel. Les élus demandent que la perte de ce contrat ne porte pas préjudice à l’évolution de leur carrière. Il est dommage que l’option d’internaliser de l’activité santé gérée en externe, plus couteuse sur le court terme, mais tellement plus bénéfique sur le moyen/long terme MT/LT, ait été écartée. Il en résultera certainement une perte d’expertise pour le groupe. Certains salariés d’énergie mutuelle auraient apprécié qu’on leur propose de poursuivre l’exercice de leur métier sur les sites Val de Fontenay et Chevaleret.
Bref, pour ces salariés, 3 évènements peuvent se cumuler : la perte d’activité, un changement radical de métier imposé et la fermeture du site de Montparnasse. Le sentiment d’abandon, l’acharnement du sort porte le RPS au maximum. C’est pourquoi, les élus demandent un suivi périodique par la CSSCT centrale sur l’efficacité des mesures d’accompagnement ainsi qu’un traitement adapté des situations individuelles.
Par ailleurs, les élus constatent un manque de visibilité sur l’avenir des emplois des salariés du service informatique après 2025.
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