Concernant le projet présenté sur le SDI en régions 2024-2026, les élus CFDT comprennent que la direction souhaite rentabiliser les espaces de travail sous couvert du RSE. Ce n’est pourtant pas prendre en considération les modes de vie régionaux. En effet, la direction ne peut pas dupliquer les modes opératoires parisiens sur les sites en régions. Le développement des transports en commun n’est malheureusement pas identique. Aussi, les projets devront obligatoirement tenir compte de la nécessité de stationnement des véhicules en nombre suffisant. Les élus CFDT seront force de proposition lors des CSE d’établissement sur l’ensemble des dossiers présentés que ce soit dans le cadre du déménagement d’un campus ou sur un tiers lieu. Ils seront très attentifs aux conditions de travail des salariés et aux potentiels RPS qui pourraient en découler.
Les élus CFDT sont préoccupés par les réorganisations de certains services qui ne manqueront pas d’arriver et de la disparition de postes avec le recours à de la sous-traitance. Nous veillerons que chaque salarié trouve une sécurité de son parcours.
Sur les études portant sur les temps de trajets, les élus CFDT demandent qu’elles soient réalisées uniquement à l’aide d’outil comme Géolocaux. En effet, il est trop souvent constaté des écarts importants entre l’estimation de l’algorithme et le temps réel.
Les élus CFDT demandent l’ouverture d’une négociation sur des avenants à l’accord de transformation lorsque les projets le nécessiteront. Les préconisations du rapport d’expertise de SYNDEX pourront servir de base à ces négociations.
Pour toutes ces raisons et sans oublier les points évoqués lors de la déclaration sur les orientations générales du schéma directeur immobilier, les élus CFDT rendront un avis d’abstention.
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