Concernant le projet présenté sur le SDI, les élus CFDT notent que la mise en place des espaces en Net a des impacts négatifs sur les conditions de travail des salariés concernés. Ils demandent que le confort acoustique soit une priorité sur les aménagements réalisés, non pas par coquetterie, mais pour améliorer la concentration au travail. Il serait nécessaire que la direction prenne en compte un taux de flex correspondant à la réalité de chacun des sites. Les négociations en cours sur le télétravail ne permettent pas à ce jour de réduire davantage ce taux. Les élus CFDT demandent à la direction de laisser une souplesse aux salariés sur la possibilité de travailler sur un autre site MH plus proche de leur résidence.

Les élus CFDT seront force de proposition lors des CSE d’établissement sur les aménagements des futurs tiers lieux. La direction devra être vigilante sur l’ensemble des baux signés. Si un nouveau bail devait être trouvé, il devra être proche du lieu précédent afin de permettre une stabilité pour les salariés concernés et préserver la conciliation vie professionnelle/vie personnelle.

La politique RSE ne doit pas servir de prétexte à la direction pour réaliser des économies en défaveur des conditions de travail des salariés (augmentation des temps de trajets ou du nombre de kilomètres, non prise en compte des transports en commun locaux,… ).

D’une manière générale, les élus CFDT seront attentifs au respect des différents accords concernant la mobilité des salariés dans le déploiement de l’ensemble des projets.

Enfin, les élus CFDT sont préoccupés par les potentielles réorganisations de certains services comprenant des regroupements de site. La direction ne doit pas se servir de ces regroupements pour faire passer des transformations dont les conséquences pourraient se faire au détriment du collectif de travail.

Les élus CFDT rendront un avis d’abstention et demandent qu’un point évolutif soit effectué en CSEC sur le SDI 2024-2026 notamment sur le volet économique.